L’excision, aussi appelée mutilation génital féminine, est une pratique traditionnelle. Elle consiste à enlever partiellement ou totalement les organes génitaux externes de la femme. L’excision est généralement présente dans certaines cultures africaines et asiatiques. Des raisons religieuses, culturelles et sociales justifient cette pratique. Cependant, cette pratique a de grave conséquence physique, psychologique et sociale sur les femmes et les jeunes filles qui la subissent.
Sur le plan psychologique, les séquelles sont tout aussi profondes. L’excision est souvent vécue comme une humiliation et un traumatisme. Elle engendre la peur, la honte, la perte de confiance en soi et parfois des troubles dépressifs. Beaucoup de femmes gardent ce traumatisme toute leur vie, ce qui affecte leurs bien-être émotionnels et leurs relations avec les autres.
Enfin, sur le plan social, l’excision contribue à la discrimination et à l’inégalité entre les sexes. Elle est souvent imposée aux filles pour qu’elles soient considérées comme « pures » ou « dignes du mariage ». Elle renforce ainsi la domination masculine et la soumission féminine. Cette pratique viole les droits fondamentaux de la femme, notamment son droit à la santé, à l’intégrité physique et à la dignité.
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